top of page

ALBERTVILLE - CAVALAIRE EN CANOE - 2005

Départ : 13 mai 2005

Arrivée : 3 juin 2005

 

Durée : 22 jours

 

 

 

 

Etant relativement peu expérimentés dans le domaine de la navigation, nous avions opté pour des canoë thermo-moulés auto-videurs. Ce n’est pas l’idéal en mer, ce n’est pas très directif et pas très rapide, mais ces bateaux présentent l’immense avantage d’être insubmersibles... Les équipages étaient Jérôme et Lewis sur le 4m50, les deux Eric(k) sur le 5m50.

La première partie s'est faite sur l'Isère, jusqu'à Valence. Mais la rivière n’est plus canotée depuis son aménagement hydroélectrique. En effet, rien n’a été prévu pour les portages autour des barrages (au nombre de 7), et plusieurs seuils existent dont celui de Montmellian particulièrement dangereux. Dès le premier jour, nous nous sommes fait surprendre par un seuil. Tous le monde à la baille ! L’Isère est donc une grosse galère, beaucoup de portages, sans chemin, avec une végétation dense, aucune signalisation, ni des barrages, ni des seuils, etc... Cette partie est donc assez peu intéressante et plutôt dangereuse. Nous avons appris à posteriori  qu'elle est d'ailleurs interdite au canotage. À déconseiller. 

Sur le Rhône, l’aménagement pour le canotage est exemplaire, signalisation efficace, rampe aménagée pour sortir ou entrer dans l’eau, chemins entretenus pour des portages limités autour de 500 mètres. De plus les pousseurs de barges et autres “gros cubes” ne font pas de si terribles vagues, le fleuve et bien souvent assez large pour qu’on ne soit pas dérangé par celles-ci.

Par contre, la vallée du Rhône, c’est le vent. De face, on n’avance plus, il nous est même arrivé de reculer ! De côté, il lève des vagues qui rendent la navigation très “instable”. Et de dos, les canoës deviennent très difficiles à diriger...Bref, ici le vent n’est jamais favorable.

Nous redoutions la mer, à cause de notre inexpérience certainement, mais nous avons en fait eu d’excellentes conditions. Nous partions très tôt et nous nous arrêtions dès que le vent agitait trop la mer, en général vers 13h. Quelques camps superbes, de grandes traversées (pour nous en tous cas !) comme entre Porquerolles et le Cap Bénat, une bonne frayeur au passage entre Giens et le Grand Ribaud où la mer était très agitée, et puis l’arrivée chez François à la plage des Dauphins, à Cavalaire, après 22 jours de rame...

Eric Baumgartner

Erick Sanchez

Jérôme Lepretre

Lewis

Participants :

Jérôme Lepretre

bottom of page